Les rémunérations des dirigeants sont déconnectées des performances qu’ils réalisent.
La question de la rémunération des dirigeants est à la fois le symptôme et l’un des moteurs de la mauvaise gouvernance et le signe que les conseils d’administration ne gèrent pas l’entreprise dans l’intérêt des actionnaires.
La question n’est pas triviale. Le coût pour les actionnaires n’est pas négligeable
Un coût direct : Le montant des rémunérations des 5 dirigeants des entreprises cotées américaines (hors retraites) a représenté 6,6% du résultat net de ces entreprises.
Surtout un coût indirect : le système n’est pas incitatif pour améliorer la performance et peut même être pervers en incitant les dirigeants à prendre de mauvaises décisions.
Le système des rémunérations ne repose pas sur un processus « arm’s lenght ».
Les administrateurs ont intérêt à favoriser les dirigeants des entreprises :
Pérennité de leur position au sein du conseil. (important pour le prestige et la rémunération). Les CEO continuent d’être influents dans la détermination de « leur » conseil » (même si l’existence de comité de nomination composé d’administrateurs indépendant vient atténuer cette situation)
rémunération : influence du CEO sur le processus, et également plus le CEO est payé, plus il sera facile d’être généreux avec les administrateurs
amitié et loyauté
Respect partagé (liens sociaux)
Solidarité et dissonance cognitive : les administrateurs qui bénéficient entant que dirigeants de package intéressants (ou qui souhaiteraient se les voir attribuer) seront d’autant moins prêt à contester les packages anormaux. (il existe une corrélation entre la rémunération des dirigeants et celle des administrateurs membres du comité de rémunération)
Faiblesse des intérêts financiers des administrateurs dans l’entreprise : ils ne supporte pas vraiment le coût de leur générosité
La question de la rémunération des dirigeants est à la fois le symptôme et l’un des moteurs de la mauvaise gouvernance et le signe que les conseils d’administration ne gèrent pas l’entreprise dans l’intérêt des actionnaires.
La question n’est pas triviale. Le coût pour les actionnaires n’est pas négligeable
Un coût direct : Le montant des rémunérations des 5 dirigeants des entreprises cotées américaines (hors retraites) a représenté 6,6% du résultat net de ces entreprises.
Surtout un coût indirect : le système n’est pas incitatif pour améliorer la performance et peut même être pervers en incitant les dirigeants à prendre de mauvaises décisions.
Le système des rémunérations ne repose pas sur un processus « arm’s lenght ».
Les administrateurs ont intérêt à favoriser les dirigeants des entreprises :
Pérennité de leur position au sein du conseil. (important pour le prestige et la rémunération). Les CEO continuent d’être influents dans la détermination de « leur » conseil » (même si l’existence de comité de nomination composé d’administrateurs indépendant vient atténuer cette situation)
rémunération : influence du CEO sur le processus, et également plus le CEO est payé, plus il sera facile d’être généreux avec les administrateurs
amitié et loyauté
Respect partagé (liens sociaux)
Solidarité et dissonance cognitive : les administrateurs qui bénéficient entant que dirigeants de package intéressants (ou qui souhaiteraient se les voir attribuer) seront d’autant moins prêt à contester les packages anormaux. (il existe une corrélation entre la rémunération des dirigeants et celle des administrateurs membres du comité de rémunération)
Faiblesse des intérêts financiers des administrateurs dans l’entreprise : ils ne supporte pas vraiment le coût de leur générosité
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire