
Merrill Lynch et Citigroup ont été paticulièrement affectés par la crise des subprime qui les a conduit à des dépréciations massives (34 milliards de dollars). De manière très logique, leurs deux dirigeants (Dow Kim and Thomas G. Maheras) ont quitté leur fonction. On aurait pu croire qu'après une telle débâcle, leur réputation serait tellement compromise que seule la retraite serait envisageable. Pas du tout : ils sont bel et bien de retour (voir le NYT du 27 janvier 2008 "What’s $34 Billion on Wall Street"), ce qui jette une ombre sur les mécanismes du marché des dirigeants comme moyen de contrôle externe et relativise l'argument qui veut que les rémunérations des dirigeants doivent tenir compte des risques professionnels qui pèsent sur eux !
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Aujourd'hui, Financial Times publie plusieurs articles sur la rémunération des dirigeants dans leur "Special report" sur les finances corporatives. A la une de ce supplément l'article "Gentlemen, please empty your pockets" sur l'enquête du Sénat dans les rémunération des dirigeants de Wall Street, notamment. En liaison avec la discussion de la 3e séance sur les soft laws qui risquent devenir hard laws, le commentaire d'un des dirigeants: "The last thing we need is Sarbanes Oxley-style legislation on executive compensation". La totalité de ce rapport spécial sur le site de FT: http://www.ft.com/reports/corpfinmar2008
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